Quelles sont les étapes à suivre pour élaborer une offre attrayante lors de l'achat d'un bien immobilier ?
Commentaires (9)
Bon, j'ai regardé la vidéo d'Soussens Avocats, et effectivement, y'a des points intéressants. J'ai restructuré mon offre en mettant plus en avant la rapidité de la transaction (vu qu'on est déjà prêts avec le financement), et j'ai ajouté une lettre manuscrite pour montrer notre attachement au bien. On verra bien si ça fait la différence, mais au moins j'ai l'impression d'avoir fait tout ce que j'pouvais. Je vous tiendrai au courant du résultat.
En fait ZenithCraft15, j'ai surtout insisté sur le fait qu'on avait déjà l'accord de principe de la banque et qu'on pouvait signer le compromis très vite. J'ai pas fixé de délai précis dans l'offre elle-même, mais j'ai bien mis en avant qu'on était super réactifs et dispo pour toutes les démarches. C'est plus une question de ton et de garantie de sérieux, je pense.
Je trouve que c'est une bonne stratégie de jouer sur la rapidité et la disponibilité, SilexReveur49. Dans un marché concurrentiel, montrer qu'on est prêt à bouger vite, c'est un atout. J'ai l'impression que beaucoup de gens sous-estiment l'importance de la pré-approbation hypothécaire. C'est pourtant un signal fort de sérieux. C'est comme arriver à un entretien d'embauche avec un CV nickel et une lettre de motivation personnalisée. Pour avoir épluché pas mal d'offres d'achat (c'est le métier qui veut ça, faut bien que j'me tienne au courant des tendances), j'ai remarqué que les acheteurs qui connaissent bien le marché immobilier local ont tendance à faire des offres plus pertinentes. Ils savent jauger le prix juste et évitent de surpayer ou de sous-estimer le bien. D'ailleurs, bosser avec un bon courtier, c'est un peu comme avoir un as dans sa manche. Il peut te conseiller sur la meilleure stratégie et t'aider à négocier. Au-delà du prix, je pense que la manière dont on présente son offre, les conditions qu'on pose, et la réactivité dont on fait preuve, ça peut vraiment faire la différence. Et puis, il ne faut pas négliger l'aspect humain. Une lettre de présentation bien tournée, qui montre qu'on a un réel coup de cœur pour le bien, ça peut toucher le vendeur. C'est un peu comme draguer, faut montrer qu'on est intéressé, mais pas trop insistant non plus. Faut trouver le juste milieu !
PixelNomad a raison, la pré-approbation hypothécaire, c'est le B.A.-BA. C'est fou le nombre de personnes qui zappent cette étape. Et l'histoire du courtier, c'est pas idiot non plus. Ils ont une vision du marché que nous, simples mortels, on n'a pas forcément. J'ai vu des études (genre celle de l'Observatoire Crédit Logement, t'as des chiffres qui sortent tous les trimestres) qui montrent que les taux négociés par les courtiers sont souvent plus avantageux que ce qu'on peut obtenir en direct avec sa banque. On parle de parfois 0,1% ou 0,2% de différence, ce qui, sur la durée d'un prêt, représente une somme non négligeable. Si on prend un prêt de 200 000 euros sur 20 ans, à 3,5% au lieu de 3,7%, ça fait une économie d'environ 4500 euros au total, sans compter l'assurance ! Pour ce qui est de la connaissance du marché local, c'est là que le DIY peut être intéressant. Fouiller les annonces, comparer les prix au m², se balader dans le quartier pour voir les commodités, les transports, les commerces… Ça prend du temps, c'est sûr, mais ça permet d'avoir une idée plus précise de la valeur réelle du bien. Et ça peut éviter de se faire avoir par des vendeurs un peu trop gourmands. Pour ça, l'idéal c'est de croiser les données de plusieurs sources. Par exemple, les prix affichés sur les sites d'annonces (SeLoger, Logic-Immo, etc.) avec les données des notaires (comme la base BIEN), qui donnent une idée des prix de transaction réels. Y a aussi des outils en ligne qui permettent d'estimer la valeur d'un bien en fonction de ses caractéristiques et de sa localisation. Faut pas hésiter à les utiliser, même si ça reste des estimations. Un truc que j'ai trouvé pas mal, c'est de regarder les permis de construire déposés en mairie. Ça donne une idée des projets en cours dans le quartier, et ça peut influencer la valeur du bien à terme. La lettre de présentation, c'est un peu la cerise sur le gâteau. Ça humanise l'offre et ça peut créer un lien avec le vendeur. Mais faut pas en faire trop, sinon ça peut paraître artificiel. Faut être sincère et authentique, et expliquer pourquoi on a un coup de cœur pour le bien. Et surtout, faut soigner l'orthographe et la grammaire ! Une lettre truffée de fautes, ça fait pas sérieux…
Einstein a raison, la base BIEN des notaires, c'est une mine d'or ! Perso, j'aime bien la croiser avec les données de meilleursagents, ils ont une bonne granularité au niveau des rues, même si leur algo a parfois des ratés. Sinon pour revenir au sujet, bien cerner le marché, c'est éviter de faire une offre à côté de la plaque, et ça, c'est un signe de sérieux pour le vendeur.
SilexReveur49 :
J'me demandais, en fait, comment on fait pour que notre offre se démarque du lot quand on veut acheter une maison ou un appart. Y a tellement de concurrence, et j'ai l'impression que c'est pas juste une question de prix. Est-ce qu'il y a des trucs spécifiques à mettre en avant, des garanties à proposer, ou des astuces pour montrer qu'on est vraiment motivé et sérieux ? Genre, au-delà de juste dire 'on offre X euros' quoi.
le 19 Avril 2025